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This is part of Jane's series of "Twelve Days of Stories" for Xmas 2007/2008.
How, you might ask, am I going to get three French hens into Glorantha? I'm not. "France" is not a Gloranthan concept. But one of my computer science lecturers used to say that any problem can be solved by adding sufficient levels of indirection, so.... my French is, quite frankly (ha! pun unintended, but I like it) lousy, but let's give it a go. (Fortunately I have a younger sister whose French is considerably better). My apologies to Chaucer and La Fontaine...
(Translation here)Il y était une fois, il y avait trois petites poules, qui s'appelaient Griselde, Marie, et Pertelote. Tous les jours, elles fourragaient dans les champs, et toutes les nuits, elles se couchaient dans un poulailler. Elles espéraient que le poulailler les fournirait un abri sûr du renard. Oui, il y avait un renard. Il s'appelait Russell, parce que il avait de la fourrure rousse. Il était très malin, et il avait très faim, et il aimait le goût des poules.
Une nuit foncée et orageuse, elles ont entendu un fracas au-dessus. Un grand arbre était tombé sur le poulailler, enfonçant un trou dans le toit, assez grand pour qu'un renard puisse y entrer. Un peu plus tard, comme elles avaient craint, une paire d'yeux verts brillants est apparue à côté d'elles.
"Vous me semblez très succulentes," a dit Russell. "Je voudrais vous manger."
"Ah, non!" a crié Griselde. "S'il vous plait, ayez la pitié sur une poule faible et ne me mangez pas."
Mais le renard n'a pas tenu aucun compte de ses cris. Il l'a saisie par le cou et il s'est enfui dans la nuit.
Le lendemain soir, quand les deux poules se reposaient sur leur perchoir, le trou dans le toit etait obscurci pendant un moment, et les yeux verts brillants sont apparus à côté d'elles encore une fois. "Vous me semblez très succulente," a dit Russell à Marie. "Je voudrais vous manger."
"Mais non!" dit Marie. "Tu ne nous mangeras pas!" Et elle a rayé et a griffé et a picoté à son visage. Mais le renard était beaucoup plus grand and plus fort qu'elle. Il l'a saisie par le cou et il s'est enfui dans la nuit.
Le lendemain soir, quand Pertelote seule se reposait sur sa perchoir, le trou dans le toit etait obscurci pendant un moment, et les yeux verts brillants sont apparus à côte d'elle encore une fois. "Vous me semblez très succulente," a dit Russell. "Je voudrais vous manger."
"Je ne peux rien faire pour vous empêcher," a répondu Pertelote. "Au moins, je sais que ma mort ne sera pas pour rien, parce que j'alimente un si grand héros." Et le renard l'a saisie par le cou et il s'est enfui dans la nuit.
Pendant que Pertelote rebondissait sur le dos du renard, parmi les bois, elle lui a dit: "Avant que je meure, est-ce que vous pouvez me raconter quelques de vos grands exploits? Je suis sûre qu'un type malin qui peut chiper une poule chaque nuit doit avoir beaucoup plus d'histoires à raconter."
"Naturellement!" a dit Russell fièrement. "J'ai fait des choses beaucoup plus difficiles que ceci. J'ai attrapé de grosses oies, et une fois, j'ai même volé un cygne."
Quand il a ouvert la bouche pour se vanter, il a laissé tomber le cou de Pertelote, et elle a rapidement volé jusqu au dessus d'un grand arbre.
"Reviens!" a dit Russell. "Je n'ai pas encore fini la vantardise."
"Non!" a dit Pertelote. "Je ne veux pas être mangé, merci. Mon bon monsieur, apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. Cette leçon vaut bien un poulet, sans doute?"
Le renard, honteux et confus, a rampé loin, en jurant qui jamais encore il ne se vanteront pas jusqu'au fin du vol.